Better Eyesight Magazine - décembre 1920
GUÉRISON D’UN GLAUCOME, par F. C. Stewart
Traduction : Association l'Art de Voir
Lors de sa première visite, ce patient avait obtenu 20/50 à chaque œil au test de lecture. Cependant, l’œil droit était totalement aveugle du côté nasal, une ligne verticale divisant la zone qui voyait de la zone aveugle. La tension oculaire au niveau de l’œil droit était généralement plus élevée que celle de l’œil gauche, néanmoins l’inverse pouvait parfois se produire, et, par intermittence, la tension des deux yeux était normale. Il utilisait des collyres (qui contractent la pupille) depuis un certain temps, sans en retirer aucun bienfait. Il était âgé de 58 ans. Il portait des verres avec les corrections suivantes : vision de loin, 2,75 à chaque œil ; lecture, verres convexes 5.00 pour les deux yeux. Depuis qu’il suit le traitement, l’amélioration de son champ visuel est tout à fait remarquable, sachant que les méthodes utilisées, même lorsqu’elles donnent des résultats très favorables, ne sont pas censées élargir le champ visuel, ni empêcher sa diminution progressive.
En 1917, au cours de l’été, les premiers symptômes de glaucome sont apparus, sous la forme d’un halo en forme d’arc en ciel dans mon champ de vision. Je ne savais pas à quoi ces symptômes correspondaient et je ne me suis pas alarmé. Je suis cependant allé consulter un opticien pour qu’il me change mes lunettes. Je croyais que mon problème venait du fait que je forçais trop avec mes yeux. Les symptômes ont perduré et je suis allé voir un autre opticien pour faire changer mes verres une nouvelle fois.
Sans résultat. J’ai ensuite consulté une ribambelle d’ophtalmologues, six ou sept, tous d’éminents spécialistes dans leur domaine. Les deux premiers m’ont mis des gouttes dans les yeux et ont pratiqué un examen de mon champ visuel, sans faire aucune mention de glaucome. Ce n’est que le troisième ophtalmologue, consulté environ un an et demi après l’apparition des premiers symptômes, qui m’a expliqué mon problème. Le dernier que j’ai vu a commencé à évoquer une intervention chirurgicale ; je l’ai laissé parler.
A priori, je n’ai rien contre les opérations, en tout cas, pas plus que quiconque. Lorsque les docteurs m’ont dit qu’ils voulaient me retirer l’estomac et le remettre ensuite, je leur ai dit « Allez-y ». S’ils m’avaient dit qu’ils voulaient m’amputer d’une jambe, j’aurais probablement aussi accepté. Mais quand il a été question de laisser quelqu’un m’inciser une partie de l’œil, c’est devenu ...
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